INTEGRATION, MIXITE SOCIALE

Depuis les terribles événements que nous avons connus ces mots reviennent dans toutes les bouches, c'est à qui lancera la plus belle idée, mais regardons nous en face et constatons que toutes les politiques misent en œuvre par les uns ou les autres n'ont rien donné pourtant certaines idées étaient certainement très bonnes en théorie.

Au sortir de la guerre, j'ai grandi en HLM dans un quartier "ouvrier" les occupants étaient ouvriers, fonctionnaires, employés, l'église était pleine tous les dimanches et les activités pilotées par le parti communiste étaient elles aussi à plein régime. Sans voitures sans télé la vie était obligatoirement

bien plus communautaire. Les habitants étaient originaire de Savoie, d'Ardèche, de Corse, Saône et Loire, Italie, Espagne, quelques uns d' AFN ou autres colonies.

Regardons aujourd'hui de la population des logements type HLM sur les 60 dernières années, métiers et niveau social et culturel, origine française citadine rurale, étrangère, religions, implication dans la vie publique associations de tous ordres.

Sur le plan logement combien de communes paient les amendes pour ne pas construire de logement sociaux? Et lorsqu'on en a construit on a fait comme dans toutes les villes de tous les pays on a regroupé.comment ont évoluées des zones rurales qui sont devenues des cités dortoirs, que signifiait :habiter en banlieue" il y a 50 ans et que veut dire cette expression aujourd'hui.

Chacun est pour l'intégration mais ne veut pas de voisins de couleur.

C'est comme pour le train, tous le monde le veux mais à condition de ne pas avoir la gare ou la voie ferrée trop près de chez soi.

Sur le plan école et enseignements :

Pourquoi beaucoup font choisir des options rares à leurs enfants pou r"échapper" à tel collège ou lycée etc.Pourquoi l'école libre c'est elle tant développée ?
Qu'est devenu l'instituteur autrefois aimé et respecté ?

Je pense que les choses évolueront petit à petit mais qu'il faudra encore plus d'une génération pour que les hommes se regardent en faisant abstraction de la couleur de peau, ou de la religion comme critères d'identification et de qualifications.

La reconnaissance envers son pays ses valeurs viendra peut être mais nous ne sommes pas à la veille de voir comme cela m'avait frappé à la fin d'un spectacle en plein air au Canada tous les spectateurs se lever et chanter l'hymne national.

Ne désespérons pas il semble qu'il y ait un élan un désir de vivre ensemble qui n'est pas motivé que par la peur ou des visées électoralistes.

Regardons ce qu'individuellement nous pouvons faire et ne prenons pas peur, commençons par des choses simples, sourire, parler ....